Où la trouver ?
L’arnica affectionne les sols pauvres et acides, typiques des montagnes vosgiennes. Sur le massif du Markstein, elle atteint sa floraison maximale vers la fin juin. C’est à ce moment, sur une superficie de 120 hectares, que nos cueilleurs professionnels la récoltent chaque année.
Comment la reconnaitre ?
L’arnica est souvent confondue avec le calendula (également appelé souci). Bien que les fleurs soient assez ressemblantes, l’arnica est jaune vif alors que le souci est plutôt orangé. En revanche, après séchage, il est très difficile de les différencier facilement : c’est pourquoi la Pharmacopée française recommande de réaliser une identification botanique pointue afin d’éviter toute confusion.
Quelle est la différence entre gel à l’arnica et huile à l’arnica ?
Le gel à l’arnica est fabriqué à partir de la plante entière et fraîche (c’est-à-dire racine, tige, feuille et fleur, non séchées) dont les constituants sont extraits par de l’alcool, généralement à 60°. Ce type de préparation permet d’extraire les constituants actifs sur les hématomes (coups, bleus, bosses).
L’huile d’arnica est quant à elle obtenue par macération des fleurs séchées uniquement, pendant plusieurs semaines dans une huile végétale. On obtient ainsi un macérât huileux, qui permet d’extraire efficacement les molécules anti-inflammatoires agissant sur le bien-être musculaire (crampes, courbatures).
Le saviez-vous ?
L’arnica fait partie de la même famille que la marguerite, le pissenlit, le tournesol ou l’edelweiss (les Astéracées). Au sein de cette famille, l’inflorescence est d’un point de vue botanique injustement désignée comme « fleur » car il s’agit en réalité d’un capitule floral formé de la réunion d’une multitude de fleurs minuscules. Cette famille représente un des stades les plus avancés dans l’évolution du règne végétal.